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Le psychiatre Viktor Frankl a fondé la logothérapie comme une réponse essentielle aux crises existentielles que traverse la société contemporaine. Dans un monde marqué par le vide de sens, l'individualisme, le consumérisme et la perte des repères traditionnels, Frankl rappelle que l'homme est un être libre, capable de se transcender, de s'orienter vers autre chose que lui-même, et guidé avant tout par une volonté de sens. La responsabilité personnelle est le fondement de l'existence. La liberté intérieure est le socle de la dignité humaine. Frankl insiste également sur l'importance de la conscience, une boussole éthique intérieure, liée à la dimension noétique. L'auteur met en parallèle la pensée de Frankl avec d'autres courants psychologiques (Freud, Adler, Jung, Maslow, Rogers), en soulignant les limites de leurs approches souvent déterministes ou centrées sur l'ego. L'un des apports majeurs de Frankl est de montrer que le sens n'est pas quelque chose à créer, mais à découvrir. Il n'est pas subjectif, mais enraciné dans une réalité plus grande que soi, ce que Frankl appelle le « super-sens ». L'existence devient alors une recherche continue de ce sens, à travers les actions, les engagements, les choix personnels. Le livre montre les applications concrètes de la logothérapie dans de nombreux domaines : la psychothérapie, bien sûr, mais aussi l'éducation, le travail, la famille, la santé, ou encore l'éthique sociale.

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