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La Villa Séraphin est niçoise, sur la colline de Cimiez. Après avoir été bâtie au temps de Cemenelum, plusieurs générations de la famille le Mareuil l'ont transformée. Ses jardins créés par une Anglaise, son occupation allemande, sa renaissance, font l'objet du soliloque de la dernière propriétaire qui s'interroge sur ce passé, en une longue phrase. Le monologue de la Dame, dernière propriétaire, retrace sans chronologie l'histoire supposée de la Villa Séraphin. Son inventeur est un jeune patricien de Cemenelum, puis viennent, les Baggio, et enfin un Français émigré qui fonde la famille Le Mareuil. Au cours de cette déambulation, on croise aléatoirement une Anglaise proche de la reine Victoria, une diva Italienne, l'impact de Nice sur la littérature ou celle des arts sur la Ville, une gueule cassée, la Gestapo, les effets de la guerre d'Algérie, quelques lieux emblématiques dont certains ont disparu. La présence de notes ouvre d'autres portes sur l'histoire de Nice depuis la fin du 19e siècle, petite enclave entre la France et la Ligurie, sollicitée de gauche et de droite.

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