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« Le pape de l'an mil » est probablement l'épitaphe la plus connue universellement du pape Sylvestre II (999-1003). Il s'agit de Gerbert d'Aurillac, premier pape français. Ce n'est pas la énième biographie de Gerbert qui est proposée ici, mais un essai qui ouvre pour la première fois le procès d'un personnage hors normes à la fois dans l'histoire de l'Occident chrétien et dans celle de l'Orient musulman. Celui que les Arabes appelaient Geaber al-Soufi, Gerbert le mystique, au cours de ses voyages en Andalousie puisa dans les sciences des musulmans, il rapporta aussi la mathématique et les chiffres arabes, des machines astronomiques.... Gerbert fut un savant et inventeur hors pair de machines, il fut le précepteur de l'empereur Otton II et du roi Robert II le Pieux, malgré cela il fut accusé par ses contemporains d'avoir été inspiré par les savants de Cordoue qui n'étaient que des magiciens, des émissaires « du diable sur terre », ou des porte-étendards d'Allah en terre chrétienne dans le pire des cas.

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