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« En 1996, j'ai dû faire face au bouleversement de ma vie matérielle et sentimentale, ce qui m'a demandé quelques années pour me rétablir. Je suis redevenue libre et optimiste et je me sens mieux. Je profite du voyage de la vie en me disant qu'il ne se présentera à moi qu'une fois. La vie est maintenant. La marge de manoeuvre est importante : 25 % de l'optimisme peut être génétique ou hérité, ce qui implique que jusqu'à 75 % est modifiable. » Dès son plus jeune âge, Annick Sallé attend impatiemment de pouvoir vieillir. Adolescente, elle se vieillit d'un an ou deux. Mais trente ans passés, il lui semble que le temps défile vite. Une fois cinquantenaire, l'auteure s'aperçoit que ses rêves disparaissent ; elle prend alors soin de sa santé, et se consacre à l'écriture.

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