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Parmi ces relations que nous révèle la correspondance du marquis de Sade, celle qu'il eut avec Marie-Dorothée de Rousset est, sans nul doute, l'une des plus importantes et pas seulement par son caractère bilingue. Nous ne saurons jamais avec certitude s'il s'est passé "quelque-chose" entre le marquis et Marie-Dorothée de Rousset à La Coste en août 1778, mais ce que nous savons, c'est que Milli est devenue au fil des années l'une des femmes qui ont le plus compté dans sa vie, l'une, comme l'affirme Jean-Jacques Pauvert, dont "il est possible qu'elle soit la seule femme à laquelle Sade ait vraiment parlé." Une amie proche, une confidente, voire une relation amoureuse dont les échanges révèlent une tension érotique sans équivoque, mais aussi une redoutable styliste qui n'hésite pas à lui porter la contradiction, à le pousser dans ses retranchements et à lui tenir tête. Les principaux biographes du marquis ont tous relevé ce fait : Milli n'est pas qu'une correspondante ; elle s'avère être pour Sade un soutien inébranlable. Après le retour de Milli en Provence, la correspondance avec Gaufridy, l'homme de loi du Marquis, se développe, alternant confidences et détails pratiques sur la vie au château de La Coste.

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