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Dans Non, le Nazisme n'est pas le Socialisme, Gabriel Péri, figure emblématique du communisme français, déconstruit avec rigueur l'amalgame entre nazisme et socialisme. Publié en 1941, ce texte incisif dénonce la supercherie idéologique orchestrée par les régimes fascistes pour séduire les masses laborieuses. Péri démontre que le nazisme, loin d'être une émanation du socialisme, est en réalité un instrument au service de l'oligarchie capitaliste. Il souligne que derrière un vernis de rhétorique révolutionnaire se cache une volonté de préserver les privilèges des classes dominantes. Le fascisme, selon lui, utilise le langage du progrès social pour mieux instaurer une dictature oppressive. L'auteur insiste sur la nécessité de distinguer le véritable socialisme, fondé sur la propriété sociale des moyens de production et l'abolition de l'exploitation de l'homme par l'homme, des contrefaçons idéologiques que représentent les régimes totalitaires. Il met en lumière la manière dont le nazisme détourne les aspirations légitimes des peuples pour asseoir un pouvoir autoritaire et réactionnaire. Ce pamphlet s'inscrit dans une tradition de littérature politique engagée, offrant une analyse percutante des mécanismes de manipulation idéologique. Il constitue une lecture essentielle pour comprendre les enjeux de la lutte entre démocratie et dictature, entre progrès social et régression autoritaire.

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