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Des années 1920 aux Trente Glorieuses, trois photographes sur deux générations participèrent largement à la fabrication imagée du Périgord noir. Louis, Pierre et Guy Rivière réalisent des portraits, fixent pour l'éternité les grands événements de la vie de chacun et documentent aussi la métamorphose de la cité. La modeste ville dominée jadis par le petit commerce et les activités agricoles s'éveille, progressivement et sous nos yeux, au tourisme. Les photographes qui circulèrent aux alentours ont également été sollicités pour couvrir l'actualité marquante du territoire: l'inauguration du musée national de la préhistoire aux Eyzies (1923), le mariage de Joséphine Baker aux Milandes (1947) ou encore la tragique chute du rocher à La Roque-Gageac (1957). Pour la première fois rassemblé, ce fonds photographique familial offre une véritable plongée dans le Sarladais d'autrefois, entre redécouverte et nostalgie.

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