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Pour que les humains assument leur être au monde individué tout en faisant société, le Mal doit-il toujours être repoussé, combattu, dénié, refoulé, projeté sur l'autre ? Cet essai, plus exploratoire qu'académique dans sa forme, faisant suite à Entrée en Matière, première publication des Editions Terre Noire, qui n'abordait que liminairement la question, tente, maladroitement comme son intitulé l'indique, d'explorer d'autres perspectives et d'envisager les modalités d'une reconnaissance émergente du Mal comme valeur potentiellement contributive. Ce texte permet d'envisager sa conjonction avec son complémentaire le Bien, d'en tempérer au moins le clivage non plus dans un "par delà", mais dans le coeur de leur antagonisme, dans la crucifixion que cela peut faire éprouver. Cette entreprise est loin d'être exhaustive et cherche plus à ouvrir des pistes qui resteront à explorer.

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