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Notre modèle culturel a largement privilégié l'abondance de biens sur l'abondance de temps, de liens ou de loisirs. Cette vision culturelle explique notre attachement viscéral à l'idée d'abondance qui est trop souvent perçue comme l'antithèse de toute pénurie, de toute privation. L'objectif de cet ouvrage est de comprendre dans un premier temps comment le capitalisme nourrit en permanence le fuel consumériste. Des leviers tels que le marketing, la publicité, la mode entretiennent un système manipulatoire qui nous pousse à toujours consommer davantage sans être pour autant plus satisfaits ou épanouis. Dans un second temps, il s'agit de penser les voies d'une bifurcation possible pour penser un système repenser l'ensemble du système production-consommation.

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