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La dé-coïndence ne se paie pas de mot, elle est une invitation à agir, là où notre vie se déploie, à fissurer les murs et les évidences, à explorer ou provoquer les écarts au sein desquels des possibles peuvent émerger, parfois inouïs, et libérer des initiatives. À l'occasion d'un séminaire de l'association Dé-coïncidences, un collectif s'est formé pour explorer la manière dont la philosophie de François Jullien peut nous aider à vivre le déferlement d'une intelligence artificielle que rien ne semble arrêter et sur lequel on semble avoir tout dit ou entendu. Dans cet ouvrage collectif l'1/2il exercé du scientifique ou de l'ingénieur expert en IA, se mêle à celui du philosophe ou de la photographe pour tisser les perspectives et les questionnements. L'IA peut-elle être une sorte d'alter-égo machinique nous permettant de dé-coïncider de nous-même ? De la même manière que la photographie a bousculé la peinture, serait-elle l'invention qui nous contraindra à habiter à nouveaux frais notre humanité, posant par exemple, la question de notre propre créativité, voire de notre légitimité ? Inversement, de quelles toxicités les IA sont-elles porteuses dont il faudrait dé-coïncider ? Ces textes volontairement condensés n'apportent pas de réponses, mais permettent d'approfondir les questions que chacun devrait se poser.

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