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Et si la seule forme d'art à venir était celle qui s'efface ?Le graffiti n'est pas un simple art de rue.C'est un souffle, une entaille, une poussière vivante.Cet essai ne raconte pas son histoire : il en déplie la force celle d'un art fragile, souvent illégal et éphémère, qui défie les cadres et interroge ce que nous appelons « oeuvre ».À travers pochoirs-morsures et alphabets sauvages, ce livre explore un paradoxe : l'art le plus libre est peut-être celui qui disparaît.Ainsi, le graffiti, loin d'être une marginalité, incarne la vérité oubliée de l'art : un souffle qui se consume, un geste voué à disparaître, mais qui, par ce même effacement, garde la liberté vivante.

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