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Des mots comme « Peuple », « Solidarité », « Démocratie », « Liberté » ou « Justice » résonnent creux dans la bouche de nombreux responsables politiques d'Afrique subsaharienne. Le langage politique s'est vidé de son sens, accentuant chez les citoyens le sentiment d'être ignorés.Or, gouverner, c'est aussi parler vrai : expliquer, orienter, rendre compte, nommer les épreuves collectives. Donner du sens à l'action publique, c'est renforcer la confiance et l'implication démocratique. À l'inverse, parler faux ou creux, c'est nourrir la défiance.Pourtant, une lueur d'espoir demeure. De Lumumba, Nyerere ou Sankara à Mandela, jusqu'aux figures plus récentes comme Ibrahim Traoré, Assimi Goïta, Bassirou Diomaye Faye ou Ousmane Sonko, un souffle nouveau se lève. Jeunes, connectés aux aspirations populaires, déterminés à lutter contre la corruption, le néocolonialisme et les inégalités, ces leaders incarnent l'espoir d'une Afrique en reconquête de sens.

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