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Et si l'économie du football devait changer de cap ? Depuis quelques années, l'économie du football vacille sous l'effet de crises à répétition. En cause : des logiques spéculatives, une course effrénée aux profits, et une gouvernance souvent déconnectée des réalités de terrain. Tandis que certains dénoncent la cupidité des clubs et des investisseurs, d'autres pointent la spirale des dettes abyssales. Le diagnostic est partagé : nombre de dirigeants semblent incapables de gérer durablement, prisonniers d'un modèle où les dépenses démesurées l'emportent sur la raison. Au-delà des querelles entre économistes, médias et opinion publique, un consensus émerge : le modèle économique actuel est à bout de souffle. Produire toujours plus, au prix d'une dévalorisation du travail, de l'emploi précaire et d'un appauvrissement des compétences, ne peut plus être la seule voie. Ce livre défend une autre vision : celle d'un football plus équitable, fondé sur une économie des richesses non financières, sur l'utilité sociale, et sur une gouvernance partagée. Il explore les pistes d'une transformation structurelle : Une redistribution plus juste des richesses produites. Une reconnaissance des métiers du sport à travers leur utilité sociale. Des modèles alternatifs à la privatisation ou à l'étatisation, fondés sur des communautés de pratiquants responsables des ressources qu'ils préservent. « On ne soutient pas l'emploi en dévalorisant les métiers. » Ce manifeste propose une rupture profonde : redonner sens à l'économie du sport en valorisant ce qu'elle produit de plus essentiel : du lien, du jeu, du collectif.

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